Québec en feux

By robemor
  • 1865 BCE

    Quartier Champlain, 500 familles à la rue

    Le Canadien écrit:«Hier l'après-midi, (...) Près-de-Ville (...) a été le théâtre d'une des plus désastreuses conflagrations que nous ayons eu à enregistrer depuis longtemps, causant la destruction de 90 à 100 maisons situées sur la rue Champlain et de 40 à 50 autres bâtisses de moindre importance bâties sur les nombreux quais ou slips le long du fleuve. On calcule qu'il y a entre 500 et 600 familles sans asile.» Il ajoute que six ou sept familles pouvaient vivre dans une seule maison.
  • Fondation de Québec

    Fondation de Québec
    La ville de Québec fut fondée par Samuel de Champlain le 3 juillet 1608, sous l'aile de Pierre Dugua de Mons, sur un site situé à proximité d'un ancien village iroquoien appelé Stadaconé.
  • Incendie chez les Jésuites

    Incendie chez les Jésuites
    Journée plutôt venteuse. Le malheur a voulu qu'en fin d'après-midi, un incendie éclate dans le presbytère des Jésuites. Le presbytère où se trouve également le collège, la chapelle Notre-Dame-de-la-Recouvrance construite par Champlain en 1633 de même que la chapelle du gouverneur construite en 1636 et où était inhumé Champlain sont tous réduits en cendres. Conséquence, on a perdu la sépulture de Champlain... et on la cherche encore.
  • Incendie chez les Ursulines

    Incendie chez les Ursulines
    À peine 8 ans après sa construction, le couvent des Ursulines de Québec est détruit par les flammes ce 30 décembre 1650. Une soeur avait oublié de retirer le charbon du pétrin en bois. Les soeurs trouveront refuge d’abord chez les Augustines à l’Hôtel-Dieu voisin avant d’emménager en janvier 1651 dans la maison de leur bienfaitrice Madame de la Peltrie.
  • Incendie éteint miraculeusement

    Incendie éteint miraculeusement
    Un incendie éclate dans une maison de la basse-ville. Dans le journal des Jésuites, on note un miracle « Mgr l’Évêque (de Laval) y porta le Saint-Sacrement, à la présence duquel quelques-uns remarquèrent que le feu s’abaissa », empêchant que l’incendie se communique aux autres maisons de la basse-ville. Et la population remonta en procession jusqu’à l’église pour remercier Dieu de sa protection.
  • Ordonnance du Conseil Souverain visant la protection contre les incendies

    Ordonnance du Conseil Souverain visant la protection contre les incendies
    «Que tous les habitants de la Basse-Ville, chacun à son égard dans l'étendue et consistance de leurs maisons, nettoieront les rues des pailles, fumiers et de toutes autres choses qui pourraient communiquer le feu, dans la huitaine (...). Défense à l'avenir de jeter aucunes pailles ni fumiers dans les dites rues (...).»
  • Règlement pour prévenir les incendies

    Règlement pour prévenir les incendies
    «Défense est faite par ce Conseil de porter la nuit dans la Basse-Ville ou environs d'icelle aucuns tisons allumés ou charbon s'ils ne sont enfermés dans quelque vaisseau qui puisse empêcher que le vent ne porte les étincelles dans les lieux dangereux ou faciles à concevoir le feu, sous peine de dix livres d'amende ou de punition corporelle, si le cas y eschet.» Il est question ici de charbons ou de tisons servant à allumer les pipes.
  • Règlement de police du gouverneur Frontenac

    Règlement de police du gouverneur Frontenac
    «En 1673, le gouverneur Frontenac établit le premier « Règlement de Police» qui comprend sept articles touchant directement la protection contre les incendies. (...) on y lit une première description de la technique utilisée pour le contrôle de la propagation du feu : on demande une échelle sur le toit pour qu' on puisse y monter et y abattre les combles des maisons voisines qui menaceraient de communiquer l'incendie, (...) il est requis de placer une échelle toutes les deux maisons.»
  • Renforcement du règlement de 1673 par le Conseil souverain

    Renforcement du règlement de 1673 par le Conseil souverain
    «(...) le Conseil souverain en rajoute en adoptant un autre Règlement de Police pour Québec. Parmi les 42 articles, plusieurs ont trait aux incendies. On renforce les règles existantes et on ajoute des punitions aux contrevenants.»
  • feu à la basse-ville

    feu à la basse-ville
    55 des 85 maisons existantes sont détruites. La deuxième «abitation» brûle. La première en bois avait été remplacée par celle-ci en pierres.
  • Deuxième incendie chez les Ursulines

    Deuxième incendie chez les Ursulines
    «Le 20 octobre 1686, survient un deuxième incendie d'importance chez les Ursulines de Québec, puisque l' église, une partie des étables et le bâtiment principal de la communauté brûlent.»
  • La maison de Jean Hamel passe au feu

    La maison de Jean Hamel passe au feu
    Tragique. Huit enfants y perdent la vie. C'est dans la seigneurie de Saint-Gabriel (L'Ancienne-Lorette).
  • Le séminaire de Québec s'enflamme

    Le séminaire de Québec s'enflamme
    destruction totale. La faute d'un balai. Un prêtre ayant balayé des charbons ardents remisa le balai sous son lit. Au feu!
  • Le séminaire encore en flammes

    Le séminaire encore en flammes
    Le séminaire est réduit en cendres.En reconstruction depuis 1701, le feu aurait pris par la négligence d'un ouvrier fumeur qui aurait laissé tomber la cendre de sa pipe sur un tas de ripes.
  • Le palais de l'intendant s'embrase

    Le palais de l'intendant s'embrase
    En moins d'une heure et demie le palais de l'intendant Bégon est réduit en cendres.
    « L’intendant Bégon et son épouse échappent de justesse au brasier mais trois de leurs domestiques y perdent la vie. Bégon fait ériger un nouveau palais en pierre plus prestigieux, devant l’ancien bâtiment qui sera reconstruit pour servir de magasin du roi et de prison. La nouvelle résidence de l’intendant repose sur d’imposantes caves voûtées qui existent toujours.»
  • L'hôtel-Dieu de Québec brûle

    L'hôtel-Dieu de Québec brûle
    Grenier écrit: «Le 7 juin 1755, après s'être attaqué à l'hôpital,
    les flammes se propagent au monastère des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Québec ainsi qu'à sept maisons avec leurs dépendances. Les prêtres du Séminaire, les Jésuites, les Récollets et un grand
    nombre de citoyens font des prodiges pour tenter de sauver les meubles. Labbé Casgrain relate les événements dans son Histoire de l'Hôtel-Dieu de Québec.» p. 58
  • premier incendie causé par bombardement durant la guerre de la Conquête

    premier incendie causé par bombardement durant la guerre de la Conquête
    Cinq bombes tombent sur le séminaire et y mettent le feu. Ce sera le début des bombardements des troupes anglaises qui auront fait au 5 août suivant 80 maisons brûlées.Et ça ne s'arrêta pas là. Ça ira jusqu'au 13 septembre avec la bataille des plaines d'Abraham. C'est la guerre de la Conquête, aussi nommée la guerre de Sept Ans.
  • Le Grand Incendie Du Sault-au-matelot

    Le Grand Incendie Du Sault-au-matelot
    «Le 10 novembre, douze maisons du Sault-au-Matelot sont détruites et un enfant de 8 ans périt dans les flammes. Le prince Édouard prend part à la lutte contre le feu. Une souscription sera organisée pour secourir les victimes.» (Lebel) L'incendie aurait pris dans le foin.
  • Un grave incendie chez les Récollets

    Un grave incendie chez les Récollets
    «Le 6 septembre 1796, l' église et le couvent des Récollets ainsi que 14 maisons ont détruits par un incendie, rue Saint-Louis.» (Grenier, 81)
  • 15 maisons détruites

    «Le 17 juin 1798, une conflagration détruit quinze maisons. Selon l'article paru dans La Gazette de Québec quelques jours après le sinistre, il est clair que l'intervention des officiers et des soldats de la garni­son ainsi que des habitants de la ville a permis d' évi­ter le pire.» (Grenier, p.87)
  • seulement quatre maisons brûlent

    Le feu aurait débuté dans un grenier mais sans qu'on en connaisse la cause. Deux maisons de chaque côté de la rue furent détruites. Considéré comme un feu de moins d'envergure, l'article de la Gazette de Québec fait état des conséquences dramatiques pour les personnes immédiatement touché. (voir Grenier, p. 94)
  • Deux maisons brûlent rue Cul-de-Sac

    Grenier cite:
    ARTICLE TIRÉ DE LA GAZETTE DE QUÉBEC DU JEUDI I ER DÉCEMBRE I808
    Entre deux et trois heures du matin, le feu éclate dans une maison de la rue Cul-de-Sac Notre­-Dame, (...). Quand le feu est aperçu pour la première fois, les flammes sortent déjà par les fenêtres et les occupants n'ont que le temps de se sauver.(...) le feu se propage à une autre maison située juste en arrière et se communique par la suite à celle de M. Richards; les deux sont finalement consumées. (...). (p. 95)
  • Un feu à Place Royale (Près-de-ville)

    «Le 4 septembre 1815, un feu éclate à Près-de-Ville (Place Royale). Malgré le fait qu'il ne touche que des hangars et une brasserie situés le long du fleuve, il n' en demeure pas moins une autre conflagration à la Basse-Ville. En tout, on parle d'une dizaine de constructions qui sont réduites en cendre.» (Grenier, p. 96)
  • La Basse-Ville encore éprouvée par le feu

    « Le 13 oc­tobre 1815, le feu donne la frousse aux habitants de la Basse-Ville; la boulangerie Irvine McNaught & Co. et le grand magasin de la marine sont entière­ment consumés. Les efforts des citoyens, des mi­litaires et des marins du havre réussissent cependant à sauver les autres bâtiments situés de l'autre côté de la rue. Sans savoir comment le feu commença, un jeune homme est soupçonné d'être l'incendiaire et est arrêté.» (Grenier, p. 97)
  • Au tour de l'église Saint-Roch

    «On pense que l'accident a été causé par le feu que les ou­vriers ont laissé dans le poêle en s'en allant dîner, et qui aura sau­té sur les copeaux qui étaient autour.» (La Gazette de Québec, 19 décembre 1816, citée par Grenier, p.98)
  • Le commencement du premier service public de protection contre les incendies de Québec

    Le parlement du Bas-Canada adopte un acte transformant la Une société privée de protection contre les incendies en société publique. (Grenier, p. 109)
  • Un hangar est incendié à Près-de-ville

    L'incendie a dégénéré car La Gazette de Québec écrit:«Douze ou quinze maisons ont été incendiées.» C'est la première fois qu'un journal, Le Canadien, emploie le mot pompier.Déjà la Gazette de Québec l'avait utilisé le 7 mars précédent. (Grenier, pp. 113-115)
  • Le Château Saint-Louis, résidence officielle des gouverneurs, brûle

    Depuis 150 ans, il était la résidence des gouverneurs. Il était situé là où est l'hôtel Château Frontenac maintenant. On peut aujourd'hui visité sous la terrasse Dufferin les vestiges du Château et des Forts qui ont occupé ce lieu. (Grenier, pp. 122-124)
  • Un feu sur le pont Dorchester

    Une petite maison construite sur le pont prend feu. Une autre brûle aussi. Une section du pont située sous les deux maisons est aussi consumée. (Grenier, p. 128)
  • Huit maisons consumées, seize familles sur le pavé, faubourg Saint-Louis

    Grenier (p. 129) cite La Gazette de Québec du samedi 25 avril: «Les flammes percèrent la partie supérieure d'une maison habitée par la veuve Codie et de là, s'étendirent avec une grande rapidité aux maisons voisines et à celles du côté opposé de la rue, de sorte que six maisons furent leur proie avant l'arrivée d'une seule pompe. Huit maisons habitées par seize différentes familles furent consumées. Elles étaient toutes construites en bois (...)»
  • Le premier hôtel de ville flambe

    C'était une maison louée à l'Hôtel-Dieu dans la côte du Palais. Une jeune périt dans l'incendie. Un notaire perdit ses précieux documents , soit son greffe. Le notaire logeait en bas et la salle du conseil de ville se trouvait en haut.
  • Grave incendie à Près-de-Ville (Place Royale) se propage aux environs

    Grenier écrit: «Ayant débuté vers midi dans un hangar situé sur le côté sud du quai de la Reine, le feu se propage aux entrepôts du quai Napoléon et aux maisons de la rue Champlain et de la rue Sous-le-Fort. (...) En tout, ce sont 10 maisons habitées, six magasins ou hangars à marchandises et six goélettes qui sont touchés par l'incendie.» (p. 134)
  • Encore dans la Basse-Ville, une centaine de familles à la rue

    Sans que l'on connaisse l'origine de l'incendie, une cinquantaine de maisons de bois sont la proie des flammes. L'étroitesse des rues a contribué à la progression rapide de l'incendie malgré l'effort des pompiers volontaires etdes militaires.
  • Au tour de l'Hôpital des immigrants d'être la proie des flammes

    «Le feu a pris dans la maison des héritiers Pageot, qui était occupée comme annexe de la maison d’industrie (l’ancien hôpital des émigrés), s’est bientôt communiqué à ce dernier bâtiment où se trouvaient réunis 188 pauvres, hommes, femmes et enfants, et l’a également réduit en cendres.» Trois personnes périrent. On rapporte un hôtelier ayant refusé d'ouvrir sa porte à deux femmes presque nues n'ayant nulle part où se réfugier. (Vicky Lapointe, Patrimoine, histoire et multimédia, en ligne)
  • Encore la rue Champlain

    200 familles à la rue lorsque le feu détruit une cinquantaine de maisons.
  • Incendie au quai Napoléon

    L'entrepôt du marchand François Buteau brûle causant ainsi la perte d'édifices dans les rues Saint-Pierre et Sous-le-Fort. Un jeune marin fait une chute mortelle en combattant l'incendie. L'église Notre-Dame-des-Victoires est épargnée.
  • Grave incendie dans le faubourg Saint-Roch

    Grave incendie dans le faubourg Saint-Roch
    1630 maisons et 3000 magasins et hangars réduits en cendres.Cinq personnes périssent. Grenier (p. 148) titre Le tiers de Québec disparaît.
  • Autre tiers de la ville en feu un mois plus tard

    Autre tiers de la ville en feu un mois plus tard
    Cette fois-ci, c'est à la Haute-Ville. «Le bilan final de l'incendie du 28 juin est d' environ 1500 maisons touchées et plus de 9000 personnes sans abri. Par contre, le nombre de décès demeure inconnu; certains documents prétendent qu'il y a eu jusqu'à sept morts, dont une personne tuée lors de l'explosion d' une des maisons que les soldats de l' artillerie ont fait sauter, Les deux incen­dies du 28 mai et du 28 juin laissent sur le pavé au­delà de 20 000 personnes.» (Grenier, 165)
  • Le théâtre Saint-Louis est rasé

    Le théâtre Saint-Louis est rasé
    «Lors d’une représentation au théâtre Saint-Louis, à Québec, la lampe d’un diorama met le feu au décor. L’incendie fait une cinquantaine de morts. Après une année d’existence, le théâtre doit mettre fin à ses activités.» (BAnQ, Instantanés, C'est arrivé en juin)
  • Incendie sur le Cap-aux-Diamants

    « Samedi matin, entre 3 et 4 heures, le feu éclata en arrière de la vaste maison occupée par MM.Beswick et le juge Taschereau, rue Sainte-Geneviève, sur le Cap. La flamme s'étendit rapidement aux bâtiments voisins, et en très peu de temps, enveloppa toutes les maisons entre les rues St-François et des Grisons, en front de la rue Sainte-Geneviève, ainsi que les autres en arrière.» (Grenier, 182) Le journal cité parle d'un incendie de l'envergure de celui trois mois plus tôt.
  • Encore un incendie sur le Cap-aux-Diamants; soupçons d'acte criminel

    «Hier vers minuit, un incendie a éclaté de nouveau dans cette même partie de la ville, où celui du 22 septembre a fait tant de ravages. Le feu a été découvert d'abord dans un hangar situé en arrière de la maison de M. Étienne Parent, située rue LaPorte, et occupée par M. E. Chinic. De là les flammes s'étendirent avec violence aux maisons qu'elles consumèrent rapidement, avant qu'on pût arrêter leurs progrès.» (Le Canadien cité par Grenier, 185) On soupçonne un acte criminel.
  • Rue Champlain, une chandelle emporte vingt maisons

    C'est à Près-de-Ville, rue Champlain. Grenier cite Le Canadien: «Le feu a été mis, dit-on, par une chandelle qu'un jeune homme, en se couchant, avait laissée dans sa chambre.»
  • Incendie du parlement au parc Montmorency

    Incendie du parlement au parc Montmorency
    «Le 1er février, le parlement, situé dans le haut de la côte de la Montagne et où siégeaient les députés de la province du Canada-Uni, est la proie des flammes. (...) En mars, le gouvernement loue la chapelle des sœurs de la Charité de la rue Richelieu pour servir de salle de séances temporaire aux députés. Le 3 mai,[elle est incendiée] (...). Les députés siégeront finalement à la Salle de musique de la rue Saint-Louis, ouverte en 1853.» (Lebel, année 1854)
  • Le couvent des Sœurs de la Charité incendié

    Après l’incendie du parlement, le gouvernement loue une partie de la nouvelle construction des Sœurs de la Charité. Il est prévu que les corps législatifs occupent la bâtisse le 13 juin. L’incendie détruit tout l’édifice. «I' édifice incendié se composait d'un bâtiment central de six étages faisant près de 80 pieds, d'une chapelle (...), d'une aile de quatre étages à l'ouest de la partie centrale et d'une autre appelée « aile du sud» ayant son entrée rue Richelieu. » (Grenier, p. 193)
  • 14 maisons en feu sur la rue Champlain, 60 familles sur le pavé

    Le feu prit vers cinq heures du soir sur le quai d'Irvine.Comme le feu apparut d'abord sur le toit, on croit que des étincelles provenant d'une fonderie à proximité pourraient en être la cause.
  • Un bateau parti de Québec vers Montréal prend feu à Cap-Rouge

    Le bateau à vapeur Le Montréal prend feu et s'échoue à Cap-Rouge vers quatre heures de l'après-midi. On compte 253 personnes décédées.
  • Cinquante maisons incendiées dans le faubourg Saint-Jean, rue Scott

    «Quelques sceaux d'eau auraient suffi pour éteindre ce commencement d'incendie; mais par mal­
    heur, il ne se trouva aucun conduit d'eau dans la rue Scott, et par suite des dispositions prises par les autorités du département de l'aqueduc, elle manquait alors dans le voisinage. Il s'écoula une demi-heure avant qu'on put s'en procurer et pendant ce temps, les flammes, activées par une forte brise, s'étaient communiquées à plusieurs bâtisses.» (Le Canadien)
  • De nouveau la rue Scott en feu

    Plus de 90 maisons brûlent jetant à la rue près de 130 familles.Le Canadien: «Samedi, vers 2 heures du matin, un incendie a éclaté dans le quartier Montcalm et avant qu'on ait pu s'en rendre maître, il avait dévoré 95 maisons situées comme suit : Rue Scott, 38; Berthelot, 8; Drolet, 11; Plessis, 12; Burton, 10; Prévost, 13; Nouvelle, 2; Claire-Fontaine, 5; Artillerie, 1.»
  • Saint-Sauveur à son tour victime d'une conflagration

    Le Journal de Québec rapporte 96 maisons brûlées et parle d'au moins 150 familles jetées à la rue. Tout comme trois jours plus tôt, la rareté de l'eau est mise en cause dans le délai mis pour combattre l'incendie.
  • Explosion de la poudrière près de la porte Saint-Jean

    Le Canadien écrit:«On pense que pas moins de 500 maisons ont été plus ou moins atteintes dans cette fatale explosion, et nous avons vu des pièces de bois jusqu’à 12 pieds de longueur sur un pied lancées à près de 100 pieds du lieu de l’accident.» Le Journal de Québec parle de onze soldats tués.
  • Le séminaire incendié

    Le séminaire incendié
    C'est le quatrième incendie au Séminaire. Le pavillon incendié avait quatre étages. Y habitaient apparemment 124 personnes, toutes saines et sauves mais n'ayant sauvé que le linge qu'elles portaient en sortant à la hâte. Des soupçons de cause criminelle planèrent mais les autorités du séminaire croient qu'il s'agit plutôt de la négligence d'un employé.
  • Saint-Sauveur, Saint-Roch et Saint-Valier en cendres

    On parle de 20.000 personnes sur le pavé, de 2.500 à 3.000 bâtisses détruites. Encore une fois le manque d'eau et le vent violent s'allièrent pour entraîner un tel désastre. Le feu débuta vers 4 heures du matin.
  • parution: Incendies et pompiers à Québec 1640 - 2001

    parution: Incendies et pompiers à Québec 1640 - 2001
    Grenier, Alain, Incendies et pompiers à Québec 1640 - 2001, Les Éditions GID, 2005, 695p. Cette frise chronologique a été créée en majorité à partir de cet ouvrage.
  • Parution: Québec 1608-2008; Les chroniques de la capitale

    Parution: Québec 1608-2008; Les chroniques de la capitale
    Jean-Marie Lebel, Québec 1608-2008; Les chroniques de la capitale, Les Presses de l'Université Laval, 2008. Moins utile que l'ouvrage de Grenier pour cette frise historique, je ne peux qu'en recommander la lecture pour l'envergure du travail qui a été fait.
  • une maison patrimoniale incendiée à Sillery

    une maison patrimoniale incendiée à Sillery
    «Cette maison de repos qui a appartenu à la Fédération des Augustines de la Miséricorde de Jésus située au bord d’une falaise était abandonnée depuis plusieurs années.» Sans électricité, sans chauffage, il est difficile d'expliquer l'origine de l'incendie. Abandonnée, elle aurait possiblement été squattée; cela pourrait expliquer l'origine du feu. Elle était enregistrée au registre du patrimoine culturel du Québec. (Le Soleil numérique du 7 décembre 2020)
  • Références et sources

    Je vais placer ici un lien à un document qui contiendra les références et sources de tous les documents et sites qui m'ont servi à faire cette ligne du temps. En ce moment il est en rédaction au rythme de la construction de la ligne du temps Québec en feux.