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Mad Men, s.4, Canal +
Une nouvelle agence de pub colorée, de jeunes loups remontés, une Peggy Olson au zénith. La quatrième saison de la géniale série créée par Matthew Weiner redistribue entièrement les cartes. Un nouveau départ, tout juste récompensé par un Emmy Award.
“Mad men”, ex- femmes des 50's -
Period: to
Toutes les séries de l'automne par date de diffusion à la télévision française
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Pretty Little Liars, s.1, 2e partie, Orange
Quatre petites pestes poursuivies par le fantôme d'une amie disparue... Plaisir coupable ou série ado faussement provoc? On a tendance à pencher pour la deuxième solution...
“Pretty Little Liars”, à fuir comme la peste -
Castle, s.3, France 2
Richard Castle, auteur de polars à succès et détective amateur, serait-il devenu meurtrier pour alimenter sa prose ? Série policière sympathique, Castle tangue entre suspense et comédie, mais c’est quand elle penche du côté humoristique, quand sa bonne humeur comble les faiblesses de ses enquêtes, qu’elle est le plus divertissante.
Castle, romancier détective -
Dexter, s.2, TF1
</a>La deuxième saison des tribulations sanglantes du tueur en série de Miami est, disons-le tout de suite, magistrale. Instillant suspense et humour noir, le rythme reste en effet parfaitement maîtrisé, tandis que la psychologie des personnages, portée par l’interprétation très convaincante des comédiens (Michael C. Hall en tête), s’avère passionnante.
“Dexter” sang pour sang humain -
NCIS, s.8, M6
C'est l'une des séries les plus regardées aux Etats-Unis mais rien n'y fait: on reste assez hermétique aux enquêtes ultra-calibrées du Naval Criminal Investigative Service...
“NCIS”, coté ouest -
Sons of anarchy, s.3, M6
En ce début de troisième saison, les Sons of anarchy se sont encore mis dans de beaux draps : le bébé de Jax, leur futur leader, a été enlevé par un membre de l’IRA, concurrente en affaires, et sa mère, Gemma, matriarche de la bande, accusée de meurtre, est en cavale... Plongée romancée dans le monde des motards californiens, la série de l'intransigeant Kurt Sutter est avant tout une histoire de famille, une série où les sentiments prennent le dessus.
“Sons of Anarchy”, dans la famille bastons -
Desperate Housewives, s.7, M6
“Desperate Housewives” n’a plus grand-chose de neuf à nous raconter, mais elle le fait bien. Si les ressorts narratifs de cette septième saison (la huitième sera la dernière) grincent sérieusement, ses dialogues font toujours mouche. -
Shameless (US), s.1, Canal Plus
Remake d'une série britannique lancée en 2004 par Paul Abbott, ce “Shameless US” ne démérite pas, en mettant en scène une Amérique fauchée et vulgaire qu’on a peu l’occasion de voir et des personnages plus fins qu'ils en ont l'air. Mention spéciale pour les comédiens les plus jeunes.
Shameles Us ne fait pas honte à l'originale -
Medium, s.7, M6
A la fin de la saison 6, Allison avait rêvé de sa propre mort… Rêve prémonitoire puisque cette septième saison sera aussi la dernière, faute d'audience. Il faut dire que malgré ses qualités, Médium distille une conception manichéenne (voire moralisatrice) de la vie et de la justice, qui devait finir par lasser... -
Los Angeles Police judiciaire, s.1, TF1
Nouvelle déclinaison de la vieillissante franchise Law and Order, ce Los Angeles Police Judiciaire n'est qu'une tentative vaine pour rajeunir une série old school. Bof. -
Justified, s.2, Orange Cinéchoc
Série policière aux allures de western, Justified suit les enquêtes, dans son Kentucky natal, du marshal Raylan Givens, aussi nonchalant dans sa posture qu’efficace à la gâchette. Tiré d’une nouvelle du grand Elmore Leonard, la série renouvelle le polar télé en osant la fantaisie et l’humour et en plongeant son héros dans l’Amérique profonde.
“Justified” le dégaineur -
The Event, s.1, Canal Plus
Annulée après seulement une saison, The Event, annoncée comme le « nouveau Lost », n’a pu tenir la comparaison. Il y a certes dans ce blockbuster paranoïaque du mystère au kilo et quelques scènes impressionnantes, mais on peine à s’attacher aux protagonistes souvent caricaturaux...What is “the Event”? -
Mildred Pierce, Orange
Adaptation par le réalisateur Todd Haynes du roman de James M. Cain publié en 1941, ce Mildred Pierce version HBO retrouve avec brio l'âpreté sociale de l'oeuvre littéraire, et son ironie cruelle. Avec Kate Winslet, époustouflante.
“Mildred Pierce” ou la grande dépression sublimée -
Lie to me, intégrale, Paris Première.
Série policière inspirée des travaux d'un psychologue américain, connu pour débusquer les menteurs d'après leurs expressions faciales, Lie to me ne brille pas forcément pas l’originalité de ses enquêtes, mais se distingue par la force de son personnage principal (Tim Roth, très convaincant), désagréable et cynique à souhait.L“Lie to me” ou le syndrome de Pinocchio -
Rookie Blue, s.2, 13e Rue
Cette production canadienne suit les débuts d’une bande de jeunes flics fraichement diplômés. Arrestations foireuses, kilos de paperasse, courses-poursuites malheureuses, gamelles et soirées entre collègues dans le bar du coin : ce mélange entre “Grey’s Anatomy” et nos Bleus nationaux est loin d'être désagréable. “Rookie Blue”, Meredith la fliquette -
Teen Wolf, MTV
Lointain remake d'un film avec Michael J. Fox sorti en 1985, Teen Wolf surfe sur la vague Twilight avec un scénario on ne peut plus simple, qui ose tous les déjà-vu : après s'être fait mordre par une mystérieuse bête, un ado mal dans sa peau, loser, se découvre d'étranges pouvoirs... Moins cul-cul que le film multimillionnaire, mais évidemment loin, très loin de True Blood, la formidable série d'Alan Ball.
Pas accro à Tenn Wolf -
Gossip Girl, intégrale (s.1 à 4), TF6
La jeunesse dorée de “Gossip Girl” n’en finit plus de collectionner les paradoxes : sexuellement adulte et émotionnellement immature, elle cherche des relations intimes fortes dans un océan de superficialité. Ses aventures, sorte de super soap bourré de clichés pour magazines de luxe, vendent un rêve américain aussi fascinant que rebutant. Un vrai plaisir coupable, donc. -
Sex & the City, intégrale, Paris Première
On ne présente plus la plus new-yorkaise des séries, créée en 2004 par Darren Star. Mais vous savez quoi? Les aventures sentimentales de Sarah Jessica Parker et de ses amies ont plutôt bien vieilli. A revoir, donc. -
Parents par accident, s.1, M6
En matière de séries, il n’y a guère pire qu’une sitcom ratée. “Parents par accident” s’inscrit hélas dans cette triste catégorie. Jenna Elfman (Dharma et Greg) y incarne Billie, une « couguar » tombée enceinte suite à une idylle passionnée avec une conquête immature, qui emménage chez elle… avec ses potes. Textes trop écrits, situations poussives, comédiens en surchauffe : au secours, on risque la suffocation ! -
Mad Men, s.3, Série Club
Rediffusion de cette troisième saison qui, dans un époustouflant crescendo, voit toutes les certitudes des personnages vaciller. Un pas de plus dans la déconstruction du mythe américain, une raison de plus d'être totalement accro. -
Les Borgia, s.1, Canal +
Pour les crimes du Parrain, le romancier Mario Puzo s’était inspiré de la vie des Borgia. Pas étonnant, donc, que l’histoire du pape Alexandre VI et de ses enfants terribles racontée par Tom Fontana (l’auteur des formidables Homicide et Oz) ressemble à une saga mafieuse sous les ors de la Renaissance. Politique, sexe et violence sont au menu – corsé – des douze épisodes, à la narration aussi complexe qu’addictive.
Les Borgia vont-ils conquérir l'Europe ? -
Breaking Bad, s.3, Arte
Si la conclusion un brin décevante de la deuxième saison vous avait laissés sur votre faim, ne vous inquiétez pas : de son étrange incipit (une mystérieuse procession dans un village mexicain) à sa scène finale haletante, cette troisième fournée des aventures de Walter White, ex-prof de chimie reconverti en roi de la dope, ne connaît aucune baisse de régime, aucun temps mort. Magistral.Entretien avec Vince Gillingan -
The Wire, s.3, France Ô
Troisième regard sur la ville de Baltimore. Après les cités rongées par la drogue et les docks corrompus, David Simon s'intéresse au monde de la politique. Une enquête fouillée pour l'une des meilleures séries de tous les temps.
L'actu à travers “The Wire” -
How I met your mother, s.6, NT1
Six saisons que Ted raconte à ses deux enfants son passé de joyeux célibataire new-yorkais. Et même si, avouons-le, une certaine lassitude pointe, on ne peut que s'incliner devant l'interprétation des comédiens (Neil Patrick Harris en tête) et les dialogues qui claquent toujours autant. -
Mr Sunshine, Orange
Un ancien de Friends qui se penche sur la crise de la quarantaine, on a déjà vu ça dans Cougar Town, comédie pas vraiment drôle avec Courteney Cox. Matthew Perry, dans un registre comique proche de celui de Chandler – le type gentil, maladroit et un peu poissard – s’en sort mieux. Sa série n’est pas d’une folle originalité – une comédie de bureau loufoque,mais servie par un excellent casting.
Mr Sunshine marche à l'ombre -
The Killing, s.1, Paris Première
C’est le dernier bijou de la «petite» chaîne AMC. Remake fidèle d’un captivant polar danois (déjà diffusé sur Arte), The Killing suit la lente enquête menée par deux flics, qui tentent d’élucider le meurtre d’une adolescente dans la pluvieuse Seattle. Treize épisodes pesants, à l’intrigue foisonnante et aux personnages déchirants... loin de l’habituel formatage américain.
The Killing, c'est une tuerie ! -
True Blood, s.4, Orange Cinémax
Au coeur de cette saison 4, l’affrontement entre vampire et sorcières enrichit la mythologie fantastique déjà chargée de la ville de Bon Temps. La tambouille est toujours aussi gore, inclassable, mais la déception pointe. Qu’est-il arrivé à à l’ironie mordante et au second degré qui sous tendaient ce mélange assumé de assumé de soap flamboyant et de superproduction fantastique ? On a moins le crocs.
True Blood, toujours les crocs -
Being Human, s.1, SyFy
Après Shameless et Skins, Being human a droit à son adaptation américaine. Coproduite entre le Canada et les Etats-Unis, cette nouvelle version, très axée action et suspense, reprend les mêmes personnages principaux que l’original britannique : deux amis infirmiers, l’un vampire, l’autre loup-garou, qui emménagent dans une colocation… pour réaliser qu’elle est déjà « habitée » par un fantôme.
Le coté sombre de Being Human -
True Blood, s.2, NT1
Plongée délirante au cœur de la société vampirique, voyage nocturne et onirique, ce second chapitre de la série signée Alan Ball nous entraîne dans une grande messe baroque convoquant bêtes mythologiques et rites païens ; un banquet où les dieux s’invitent à la table des mortels et des immortels, dans un maelstrom d’une rare sensualité, à la fois charnel et violent.
“True Blood”, toujours les crocs -
The Chicago Code, s.1, TPS Star
Très attendue, la dernière création de Shawn Ryan (The Shield) n'est qu'à demi-convaincante. La chaîne Fox l'a d'ailleurs annulé au bout de la première saison. Dommage car cette incursion dans le quotidien de flics intègres confrontés à Chicago la corrompue avait quelques bonnes cartes en main...
Critique du pilote de Chicago Code -
The Good Wife, s.2, M6
La première saison n'a pas réalisé les audiences escomptées, mais M6 retente le coup, avec la programmation en prime time de la deuxième saison de The Good Wife. L'occasion de redonner une chance à cette série judiciaire à la fois efficace et subtile, portée par des interprètes investis (Julianna Margulies, Archie Panjabi...).
The Good Wife, saison 2 -
True Justice, s.1, 13e Rue
Steven Seagal sur petit écran, dans une série policière 100% testostérone. Avis aux amateurs. -
Big Love, s.4, Orange
Au début de cette saison 4, aperçue fin 2010 sur TPS Star, Bill vient de fonder sa propre église, et veut désormais se faire élire sénateur, pour afficher publiquement sa vie multimatrimoniale. A ce ressort peu crédible s’ajoute un pénible concours de freaks . De toute évidence, Big Love s’essouffle. Si vous restez, ce sera pour ces dames, finement interprétées par Jeanne Tripplehorn et Chloë Sevigny…
“Big Love”, emission radio -
Haven, s.1, NT1
Que la présence de Stephen King au générique n’abuse pas les fans de frissons. Haven ne fait pas peur. Mélange de Heroes et de Twin Peaks – pour faire des raccourcis hasardeux, ce polar surnaturel aux intentions un poil trop appuyées veut proposer chaque semaine une intrigue autour d’un nouveau superpouvoir, tout en développant le mystère qui entoure son héroïne Audrey Parker, agent du FBI.
Haven peti port de l'angoisse -
Dark Blue, s.1, Série Club
Sur un sujet rebattu (une équipe de têtes brûlées spécialiste de l’infiltration est prête à tout – y compris à violer les lois – pour arriver à ses fins), Dark Blue ne parvient jamais à imprimer sa marque ni à donner corps à des personnages bien lisses. Bof. -
The Walking Dead, s.2, Orange Cinéchoc
Adaptées des célèbres BD de Robert Kirkman, les aventures des survivants de The Walking Dead reviennent pour une deuxième saison, dans un monde apocalyptique toujours peuplé de méchants zombies... Espérons que le départ fracassant de Frank Darabont, qui supervisait jusqu'ici la série, ne nuise pas au fragile équilibre scènes d'action/séquences psychologiques, qui nous avait plu l'année dernière... The Walkind Deads, sang pour sang zombies -
Big Love, s.5, TPS Star
L’élection de Bill en tant que sénateur suivie du coming-out de la famille polygame chamboulent la vie des Henrickson. Dès lors cette saison 5, la dernière, présage une profonde remise en question des membres de la tribu... Espérons que Mark V. Olsen et Will Scheffer sauront parachever les très beaux portraits de femmes de Big Love, dont l’attachante Ginnifer Goodwin fut la révélation. -
Breaking Bad, s.4, Orange Cinémax
Pouvons-nous détester un personnage auquel on s'est beaucoup attaché? Avec son antihéros de plus en plus violent et sombre, la quatrième saison de Breaking Bad nous le dira peut-être. Sachez juste que le créateur Vince Gilligana prévenu : ces nouveaux épisodes sont encore plus noirs et désespérés que les précédents.
Breaking bad, un homme banal quidevient scarface -
The Cape, s.1, Syfy
Nouvelle série de superhéros masqués façon Batman, The Cape n'a hélas pas le charisme de son illustre modèle. Caricaturale, la série a été annulée au bout de dix épisodes. -
Nurse Jackie, s.2, Téva
Petite déception autour de la deuxième saison des aventures de l'infirmière la moins politiquement correcte de New York. N'empêche, la grinçante comédie de Showtime continue de nous séduire, notamment grâce à ses épatants seconds rôles. -
Cougar Town, s.2, Téva
Délaissant les aventures sexuelles des « cougars » (ces femmes mûres croqueuses de jeunes hommes) pour se recentrer autour du quotidien de la bande de potes de Jules (Courteney Cox), cette deuxième saison ne parvient pourtant pas à redresser la barre. Faux rythme, répliques insipides... on zappe. -
The Big C, s.1, Canal Plus
Une comédie sur le cancer, fallait oser. Darlene Hunt et Jenny Bicks l'ont fait, et avec talent. Oscillant entre rires et larmes, leur chronique de la maladie de Cathy se révèle joliment subtile et sacrément vacharde. Mention spéciale à Laura Linney, lumineuse dans le rôle principal. -
Body of Proof, s.1, Canal Plus
La comédienne Dana Delany (Desperate Housewives) en médecin légiste aussi froide que coquette, vous y croyez, vous? Nous, on reste circonspect... -
Downton Abbey, s.1, TMC
On doit à Julian Fellowes, scénariste de Gosford Park (Robert Altman, 2001), cette réjouissante série britannique qui met en scène le quotidien d’une famille d'aristocrates et de son bataillon de domestiques. Un must dans la catégorie «costume drama». -
V, s.2, TF1
L'année dernière, la première saison du remake de la série culte des années 1980 nous avait gentiment distraits, entre rebondissements prévisibles et incontournables de la SF. Cette deuxième saison des méchants envahisseurs parviendra-t-elle à relever le niveau? -
Episodes, s.1, Orange
Pourquoi les Américains font-ils de si mauvais remakes? En suivant les mésaventures de deux scénaristes anglais venus superviser l'adaptation de leur série à Los Angeles, l'ex-Friends Matt Le Blanc réussit une joyeuse comédie sur les frontières culturelles. -
Boardwalk Empire, s.2, Orange Cinémax
La prestigieuse épopée mafieuse dans l'Atlantic City des années 1920 n'avait qu'un seul défaut. Ses prometteuses dernières images nous ont fait réaliser à quel point le coeur de l'histoire serait pleinement exploité dans cette deuxième saison. Frustrant ? Un peu mais du coup, on a hâte... Les acteurs racontent leur personnage -
How to make it in America, s.2, Orange Cinémax
On avait beaucoup aimé la première saison des énergiques aventures de Ben et Cam, deux losers magnifiques bien décidés à lancer leur propre ligne de jeans à New York. Grosse attente donc autour de cette deuxième fournée, dont on espère qu'elle a conservé toute la fougue de la première année.
How to make it in America<br />
(diffusion repoussée début janvier) -
Camelot, s.1, Canal Plus
Relecture de la légende de la Table Ronde par le scénariste des Tudors, ce Camelot - qui introduit une part de surnaturel dans l'Angleterre médiévale- se contente d’être un modeste divertissement, échouant malgré toute son emphase à faire naître le souffle épique nécessaire au genre.
Camelot, peu d'épée, peu d'épique
(diffusion courant janvier)
