Seconde Guerre mondiale

By louna
  • La Wehrmacht envahit la Pologne

    L'armée allemande franchit la frontière polonaise le 1er septembre 1939 sur ordre de Hitler. Pour l'opinion mondiale, il ne fait guère de doute que cette agression sans déclaration de guerre préalable marque le début de la Seconde Guerre mondiale.
  • Déclaration de guerre à l'Allemagne

    Suite à l'agression de la Pologne, la Grande-Bretagne puis la France déclarent la guerre à l'Allemagne.
  • Hitler envahit la Norvège

    Le 9 avril 1940, les armées de Hitler envahissent la Norvège. Les Alliés franco-anglais répliquent par un débarquement sur la côte septentrionale de la Norvège, en vue de protéger les gisements de fer de Suède. Tandis que le gros de leurs armées reste l'arme au pied le long de la frontière française, ils engagent à Narvik leur première campagne contre la Wehrmacht
  • Hitler envahit la Belgique

    Le 10 mai 1940, sept mois après la déclaration de guerre de la France et de l'Angleterre à l'Allemagne, celle-ci rompt le front occidental. Le Führer met fin à la «drôle de guerre» et lance ses armées sur les Pays-Bas, la Belgique et la France.
  • L'italie déclare la guerre à la France

    Le 10 juin 1940, l'Italie déclare la guerre à la France et à l'Angleterre, tandis que ces deux pays tentent désespérément de résister à l'invasion allemande. Mussolini se repentira sur le tard de ce « coup de pied de l'âne » qui entraînera son régime dans la débâcle hitlérienne.
  • Pétain demande l'armistice

    Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain demande aux Allemands quelles sont leurs conditions d'armistice. À midi, il prononce à la radio une allocution mémorable : « C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat... » Le même jour, le général de Gaulle prend l'avion pour Londres.
  • L'appel

    Le 18 juin 1940, à Londres, dans les studios de la BBC, le général Charles de Gaulle lance un Appel à ses compatriotes.
  • Armistice entre le IIIe Reich et la France

    Le 22 juin 1940 est conclu l'armistice entre le IIIe Reich allemand et les représentants du gouvernement français de Philippe Pétain. Se méprenant sur Hitler, le maréchal Pétain croit pouvoir traiter avec celui-ci comme, soixante-dix ans plus tôt, Adolphe Thiers négocia avec Bismarck. Dans l'honneur et le respect mutuel. La réalité sera on ne peut plus différente.
  • Attaque de Mers el-Kébir

    Le 3 juillet 1940, la Royal Navy attaque la flotte française amarrée dans la rade nord-africaine de Mers el-Kébir, près d'Oran. La brutalité de l'attaque (1297 morts chez les marins français) réveille en France une anglophobie latente. C'est une aubaine pour les partisans d'une cohabitation avec l'occupant allemand (voir la vidéo ci-dessous).
  • Plein pouvoir au Maréchal Pétain

    Le 10 juillet, dans le casino de la ville d'eaux de Vichy, la Chambre élue en 1936 sous les couleurs du Front Populaire vote les pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain. 80 députés sur 649 s'y opposent. C'est la fin de la IIIe République et le début de ce qu'on appelle le « régime de Vichy ».
  • La bataille d'Angleterre

    Le 30 juillet 1940, Hermann Goering, qui dirige la Luftwaffe, l'aviation de combat allemande, annonce le début de la «grande bataille aérienne» contre l'Angleterre, selon ses propres mots.
  • Le Juif Süss à la Mostra de Venise

    Célèbre film de propagande nazi, Le Juif Süss (Jud Süss en allemand) ouvre la Mostra de Venise le 5 septembre 1940, quelques mois après le début de la Seconde Guerre mondiale. Dans les mois qui suivent, il est vu par 20 millions de spectateurs en Allemagne et dans l'Europe occupée (dont un million en France). Le film a été réalisé par Veit Harlan, sous l'égide du ministre de la Propagande du Reich Joseph Goebbels, avec d'importants moyens matériels. Il se présente habilement comme un film histo
  • Le Blitz Londres sous les bombes

    Le 7 septembre 1940, suite à l'échec des attaques aériennes contre l'Angleterre, Hitler inaugure une nouvelle tactique destinée à abattre le moral de l'ennemi : 364 bombardiers allemands, escortés par 515 chasseurs, bombardent Londres de 17h à 4h30 du matin.
  • Premier statut des Juifs

    Assommée par la défaite, la France s'est abandonnée en juillet 1940 à une coalition de jeunes technocrates issus d'une grande banque d'affaires, la banque Worms, et de politiciens impatients de rompre avec la politique antérieure et de revenir à ce qu'ils considèrent comme des valeurs nationales menacées : la terre, la patrie, la religion etc. Les nouveaux dirigeants appartiennent à la droite comme à la gauche. Le vice-président du Conseil Pierre Laval est lui-même un ancien député socialiste.
  • Rencontre de Montoire

    Le 24 octobre 1940, Philippe Pétain, chef de l'État français, rencontre Hitler dans la petite gare de Montoire-sur-le-Loir. Le vice-président Pierre Laval a eu l'idée de ce rendez-vous en apprenant que Hitler revenait en train de Hendaye où il était allé rencontrer Franco, dictateur en Espagne. Par une poignée de main très médiatisée, le vieux maréchal célèbre officiellement la «collaboration» entre la France vaincue et l'Allemagne triomphante. Il s'en explique à la radio comme à son habitude,
  • La Wehrmacht envahit l'URSS

    Le 22 juin 1941, à 4 heures du matin, Staline est réveillé par un coup de fil du général Joukov dans sa datcha des environs de Moscou : «C'est la guerre !» Les troupes allemandes viennent de pénétrer en Union soviétique. Cette guerre non déclarée survient un an jour pour jour après l'armistice franco-allemand.
  • La Charte de l'Atlantique

    Le 14 août 1941, tandis que l'Angleterre résiste seule à l'Allemagne nazie et que celle-ci vient d'envahir l'URSS, le président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill se rencontrent à bord du navire de guerre Prince of Wales «quelque part en mer», au large de Terre-Neuve.
    Ils proposent une série de principes moraux devant guider les puissances démocratiques et garantir le rétablissement durable de la paix :
    - refus de tout agrandissement te
  • Le massacre de Babi Yar

    Les 29 et 30 septembre 1941, à Kiev, pas moins de 33.000 juifs de tous âges et des deux sexes sont tués au lieu-dit Babi Yar (le «ravin de la vieille femme» en russe). Peu de batailles dans l'Histoire atteignent une telle intensité de mort en deux jours et même les chambres à gaz d'Auschwitz, l'année suivante, n'y arriveront pas !
  • Les Japonais attaquent Pearl Harbor

    Au matin du dimanche 7 décembre 1941, des nuées d'avions japonais attaquent par surprise la flotte de guerre américaine à Pearl Harbor, dans l'archipel des Hawaï.
  • Mise au point de la «Solution finale»

    Le 20 janvier 1942, une quinzaine de dignitaires nazis et d'officiers SS se réunissent dans une villa d'un faubourg huppé de la capitale allemande. Ils mettent au point la déportation des Juifs de l'ouest de l'Europe vers les camps d'extermination situés en Pologne. La villa, au bord du lac de Wannsee (Grossen Wannsee, 56-58), entre Berlin et Potsdam, abrite aujourd'hui un mémorial et un centre de recherche sur le génocide.
  • La bataille d'El-Alamein

    Le 23 octobre 1942, à El-Alamein (Égypte), l'Afrikakorps du maréchal Rommel recule devant la VIIIe armée britannique. C'est le premier coup d'arrêt infligé à l'armée allemande après une guerre éclair qui lui a valu d'occuper la plus grande partie de l'Europe continentale et du bassin méditerranéen. Il a été rendu possible par l'héroïque résistance d'une brigade française à Bir Hakeim, au sud du dispositif britannique.
  • La bataille d'El-Alamein

    Le 23 octobre 1942, à El-Alamein (Égypte), l'Afrikakorps du maréchal Rommel recule devant la VIIIe armée britannique. C'est le premier coup d'arrêt infligé à l'armée allemande après une guerre éclair qui lui a valu d'occuper la plus grande partie de l'Europe continentale et du bassin méditerranéen. Il a été rendu possible par l'héroïque résistance d'une brigade française à Bir Hakeim, au sud du dispositif britannique.
  • Débarquement en Afrique du Nord

    Le 8 novembre 1942, les troupes anglaises et américaines débarquent en Afrique du Nord sous le commandement du général américain Dwight Eisenhower. C'est l'opération «Torch».
  • Occupation de la zone « libre »

  • Occupation de la zone « libre »

    Le 11 novembre 1942, Hitler déclenche l'opération « Attila ». En réponse au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, l'armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite « libre » depuis l'armistice de 1940. À Toulon, sur ordre de l'amiral Jean de Laborde, la flotte française se saborde pour échapper aux Allemands sans pour autant tomber entre les mains des Anglais ! À Vichy, le gouvernement du maréchal Pétain et de Pierre Laval est placé sous
  • Les Allemands capitulent à Stalingrad

    Le 31 janvier 1943, à Stalingrad, le maréchal Friedrich Paulus (*) signe la capitulation de son armée du secteur sud de la ville. Le 2 février, c'est au tour du secteur nord de cesser toute résistance.
  • Les Allemands capitulent à Stalingrad

    Le 31 janvier 1943, à Stalingrad, le maréchal Friedrich Paulus (*) signe la capitulation de son armée du secteur sud de la ville. Le 2 février, c'est au tour du secteur nord de cesser toute résistance.
  • Service du Travail Obligatoire (STO)

    Le 16 février 1943, une loi de l'État français institue le Service Obligatoire du Travail, rebaptisé très vite Service du Travail Obligatoire (STO) en raison des moqueries suscitées par ses initiales.
  • Service du Travail Obligatoire (STO)

    Le 16 février 1943, une loi de l'État français institue le Service Obligatoire du Travail, rebaptisé très vite Service du Travail Obligatoire (STO) en raison des moqueries suscitées par ses initiales. Dès le début de l'Occupation allemande, des Français se sont portés volontaires pour aller travailler en Allemagne dans les fermes ou les usines d'armement, en échange d'une bonne rémunération. On en compte au total 240.000, dont 70.000 femmes. Ces travailleurs volontaires ne suffisant pas à colm
  • Décapitation de la «Rose blanche»

    Le 22 février 1943, trois étudiants allemands d'une vingtaine d'années sont guillotinés dans la prison de Stadelheim, près de Munich. Leur crime est d'avoir dénoncé le nazisme dans le cadre d'un mouvement clandestin, «La Rose blanche» (Die Weiße Rose en allemand). Comment, de juin 1942 à février 1943 une poignée de jeunes étudiants chrétiens ont-ils pu défendre les valeurs démocratiques au prix de leur vie ? Comment ont-ils pu diffuser six tracts incendiaires tout en écrivant le soir des slogan
  • Le ghetto de Varsovie se soulève

    Le 19 avril 1943, les derniers Juifs du ghetto de Varsovie se soulèvent contre leurs oppresseurs. Sans espoir de survie, encore moins de victoire, ils vont tenir tête héroïquement aux soldats et SS allemands pendant un mois. C'est le premier soulèvement d'une ville dans l'Europe nazie et une manifestation éclatante de la capacité de résistance des Juifs. Une tragédie qui est aussi une aurore. .
  • Le ghetto de Varsovie se soulève

    Le 19 avril 1943, les derniers Juifs du ghetto de Varsovie se soulèvent contre leurs oppresseurs. Sans espoir de survie, encore moins de victoire, ils vont tenir tête héroïquement aux soldats et SS allemands pendant un mois. C'est le premier soulèvement d'une ville dans l'Europe nazie et une manifestation éclatante de la capacité de résistance des Juifs. Une tragédie qui est aussi une aurore.
  • Déportation des Tchétchènes

    Le 23 mars 1944, dans les villes et villages tchétchènes et ingoutches du Caucase, les hommes sont convoqués sur les places publiques en vue d'un prétendu recensement. Ils sont aussitôt désarmés et déportés par les troupes soviétiques, selon des ordres donnés par le dictateur Staline. Le lendemain, c'est le tour des femmes et des enfants. Au total 500.000 personnes. Les malheureux sont accusés de collaboration avec l'ennemi hitlérien... bien que celui-ci se soit depuis plusieurs mois déjà repli
  • Les Alliés débarquent en Normandie

    Le 6 juin 1944, à l'aube, une armada de 5.000 navires et 130.000 hommes, Britanniques, Étasuniens ou Canadiens pour la plupart, s'approche des côtes normandes. Protégée par 10.000 avions, elle s'apprête à débarquer sur les plages de Normandie. Dénommée «Overlord» (suzerain en français), cette opération aéronavale est la plus gigantesque de l'Histoire. Sa mission : chasser les Allemands d'Europe occidentale, établir une jonction avec les troupes soviétiques et en finir avec le nazisme.
  • Atrocités nazies à Tulle

    Le 9 juin 1944 est un jour de grand deuil pour la petite ville de Tulle, en Corrèze. En remontant vers la Normandie, à la rencontre des troupes alliées, des divisions allemandes sont attaquées par les maquisards. En représailles, les SS de la sinistre division Das Reich rassemblent 300 hommes de Tulle. Ils en tirent au sort 99 et les pendent aux balcons de la ville... Un centième otage est épargné parce qu'il veille le corps de sa fille morte. Cent quarante neuf autres otages sont déportés. Le l
  • Le martyre d'Oradour-sur-Glane

    Le matin du 10 juin 1944, des chenillettes chargées de soldats allemands s'arrêtent à Oradour-sur-Glane. Cette bourgade paisible, proche de Limoges, compte au total 1200 habitants. La compagnie qui vient d'y pénétrer appartient à la division SS Das Reich du général Lammerding. Les Allemands ont été attaqués dans les jours précédents par les maquisards qui veulent freiner leur remontée vers la Normandie où les Alliés viennent de débarquer. En guise de représailles, le général Lammerding ordonne
  • Débarquement de Provence

    Le 15 août 1944, les Alliés débarquent en Provence. Aux côtés des troupes anglo-saxonnes figure un puissant corps d'armée constitué de 120.000 Français Libres (y compris de nombreux soldats des colonies) sous le commandement du général Jean de Lattre de Tassigny. C'est le troisième débarquement après ceux de Sicile et de Normandie.
  • La Libération de Paris

    Le vendredi 25 août 1944, à 15h 30, le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (43 ans) reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes d'occupation de la capitale. Le document est signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps d'armée. Il est aussi contresigné par le colonel Henri Rol-Tanguy, chef régional des FTP-FFI (Francs-tireurs et partisans des Forces Françaises de l'Intérieur).
  • Libération du camp d'Auschwitz-Birkenau

    Le 27 janvier 1945, les troupes soviétiques découvrent le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, à l'ouest de Cracovie (Pologne). Elles sont accueillies par 7000 détenus survivants et ont la révélation de la Shoah. Les journaux du lendemain restent néanmoins muets sur cet événement et l'opinion publique mondiale ne prendra la mesure de la tragédie que bien après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  • Conférence de Yalta

    Du 4 au 11 février 1945 se tient la conférence de Yalta. Pendant une semaine, au bord de la mer Noire, Churchill, Staline et Roosevelt se concertent sur le sort futur de l'Allemagne et du Japon dont la défaite ne fait plus de doute.
  • Conférence de San Francisco

    Le 25 avril 1945 s'ouvre la conférence de San Francisco. Les représentants des nations libres élaborent la charte de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Le même jour, les armées américaines et soviétiques font leur jonction à Berlin. C'est pratiquement la fin des combats en Europe.
  • Capitulation allemande

    Le 8 mai 1945, à 23h01, au lendemain de la capitulation allemande, les combats cessent officiellement dans toute l'Europe. La Seconde Guerre mondiale ne finira toutefois qu'avec la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945. Les Américains distinguent ainsi le V-E (Victory-Europe)Day, jour de la victoire en Europe et le V-J (Victory-Japan) Day, jour de la victoire sur le Japon...
  • Fondation de l'ONU

    Le 26 juin 1945, à San Francisco, les représentants de 51 pays fondent l'Organisation des Nations Unies (ONU).
  • Conférence de Potsdam

    Le 17 juillet 1945 s'ouvre à Potsdam, au château de Cecilienhof, une conférence destinée à régler le sort de l'Allemagne vaincue.
  • Fin de la conférence de Potsdam

    Le 2 août 1945 prend fin la conférence de Potsdam au cours de laquelle les vainqueurs du IIIe Reich ont fixé les nouvelles frontières de l'Allemagne.
  • Une bombe atomique sur Hiroshima !

    Le 6 août 1945, l'explosion d'une bombe atomique au-dessus de la ville d'Hiroshima, au Japon, précipite la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors plane sur le monde la crainte qu'un conflit nucléaire ne dégénère en une destruction totale de l'humanité.
  • Une bombe atomique sur Nagasaki

    Le largage d'une bombe atomique sur Hiroshima n'ayant pas suffi à vaincre la détermination des dirigeants japonais, les Américains décident, trois jours plus tard, le 9 août 1945, de larguer sur le Japon la deuxième et dernière bombe atomique dont ils disposent. Celle-là est au plutonium et non à l'uranium 235, une différence au demeurant insignifiante du point de vue des futures victimes. Le bombardier B-29 de Charles Sweeney survole d'abord la ville de Kokura. La cible étant occultée par les
  • Le Japon capitule, fin de la Seconde Guerre mondiale

    Le 2 septembre 1945, l'Empire du Soleil Levant capitule face aux États-Unis, mettant fin pour de bon à la Seconde Guerre mondiale (l'Allemagne avait capitulé quatre mois plus tôt). L'acte de capitulation est signé dans la baie de Tokyo, sur le navire de guerre américain Missouri en présence du général Douglas MacArthur et des représentants des puissances alliées.